Introduction

Notre projet de recherche, c’est d’utiliser la photométrie afin de détecter des exoplanètes, planètes exotiques car en dehors de notre système solaire. Il y aura deux groupes selon les envies des participants. L’un sur la découverte du ciel, des concepts d’astronomie et l’utilisation des instruments. L’autre sur la maitrise du protocole de photométrie et la prise de données scientifiques.

Le Journal de Bord

Dimanche 16 juillet

Tout le monde est bien arrivé sur le centre. Après un repas bien mérité, la veillée s’organise autour de jeux d’apprentissage des prénoms.

Lundi 17 juillet

Nous commençons par la présentation du séjour. Puis, pour ceux qui avaient déjà fait une semaine de séjour, la matinée a servi à créer des objectifs personnels à réaliser pendant la semaine, ainsi qu’à choisir la cible de ce soir, car oui nous observons dès ce soir. Et mon petit doigt me dit que la soirée sera productive.

Pour ceux qui découvraient ou redécouvraient l’astronomie, nous commençons par réexpliquer les bases, en travaillant sur la vie d’une étoile. Nous passons aussi du temps à reconnaitre et nommer différents objets du ciel.
En début d’après-midi, nous prenons nos marques sur Stellarium, un programme qui nous permet de nous repérer dans le ciel. Puis, nous revoyons les différentes étapes nécessaire à la prise de données ou de photos. En bref, de la préparation au traitement des données. Nous nous sommes ainsi entrainés à monter et régler un télescope.

Pendant ce temps-là, le groupe « anciens » révise précisément le protocole scientifique de la photométrie, pour être autonome sur la prise de données, et pour pouvoir apposer leurs noms sur la publication finale.

Après le goûter, les animateurs nous réunissent pour un jeu de course avec obstacles.
Le soir, nous profitons d’une très belle nuit pour une longue soirée d’observation.
Nous pouvons mettre en place le processus scientifique complet, dirigé ce soir par les anciens de la semaine dernière, notamment Maxime et Manuel. Leur dévolu s’est jeté sur l’étoile WASP-92 et sa planète. Tout semble fonctionner parfaitement, la prise de données est lancée, il faudra attendre les prochains jours pour récupérer les résultats...

La nuit est magnifique, et on prie tous les saints dieux que LA malédiction (mauvais temps au moment d’aller à l’observatoire) ne revienne pas.

Ambiance générale plutôt positive malgré le nombre pour cette première journée.

Mardi 18 juillet

Réveil tardif ce matin pour compenser du coucher à 3h (pour les plus tenaces), qui aura permis d’admirer le lever de Saturne au dessus des Alpes Valaisannes.
Nous attaquons à 11h avec une intervention en visio de Romane Le Gal. Elle est astrophysicienne à l’institut de planétologie de Grenoble. Elle nous présente son quotidien de chercheuse et un de ses sujets d’étude : les étoiles encore très jeunes et leurs disques protoplanétaires.

L’après midi, après une petite sieste pour se remettre complètement d’aplomb, une partie du groupe commence le traitement des données photométriques de la veille. Travail long et fastidieux pour un débutant, mais qui s’accélère avec l’expérience. Nous n’aurons pas le temps de terminer cette après-midi, les données sont vraiment très nombreuses (plus de 1200 photos à traiter). Mais nous somme déjà sûrs d’avoir au moins détecté le début du transit ! Victoire !

Le transit complet une fois complétement traité quelques jours plus tard :

Wasp 92b est une exoplanète gazeuse pesant 0.8x la masse de Jupiter, mais mesurant 1.5x sa taille. Elle orbite à 5.5 millions de km de son étoile (quand Mercure est à 58 millions) en 2.2 jours. Elle a été découverte en 2016.
(source : https://exoplanets.nasa.gov/exoplan...)

En parallèle, l’autre groupe participe à deux activités conçues pour mieux comprendre différentes méthodes de détection des exoplanètes. Dont la méthode des transits que l’on a fait hier, mais qui avait dû être abordée en vitesse.

Après une activité plus sportive pour s’aérer les esprits, nous nous préparons à aller passer la soirée à l’observatoire de St Luc. Départ bus, petite marche dans St Luc (village valaisan typique) et pique-nique en bas du funiculaire en attendant Mickaël, l’astronome avec qui nous passerons la soirée... Pas à observer malheureusement car l’heure est plutôt à l’orage. Nous nous contentons d’une discussion autour des avancées scientifiques apportées par le télescope spatial James Webb, et d’une séance de planétarium sur les sondes Voyager.

La météo nous fait quand même un petit pied de nez en nous offrant un ciel bien dégagé à l’heure même où nous devons rentrer... on apprécie, malgré tout, de contempler la voie lactée.

Mercredi 19 juillet

Ce mercredi, c’est jour de bivouac pour la majorité d’entre nous. Ceux qui restent partiront le lendemain.
Avec ce petit groupe, nous découvrons les différentes manières de détecter les exoplanètes à travers plusieurs stands. Pendant ce temps, les 3 qui étaient déjà présents la semaine dernière travaillent sur le traitement des données de la veille.
L’après-midi, après une petite vidéo pour compléter les explications sur les moyens de détection des exoplanètes, nous observons le soleil et tâchons de repérer les tâches solaires visibles. En fin d’activité, nous discutons de ce qui est important comme matériel pour un astronaute via un petit test.

La fin d’après-midi est réservée à un jeu où nous devons débusquer les traitres parmi nous, ce qui donna quelques parties serrées.

En soirée, nous bénéficions d’un ciel dégagé pour quelques observations, notamment la prise en photo de la comète C/2023 E1 (ATLAS),

Jeudi 20 juillet

Retour de bivouac pour les uns, départ pour les autres. Apparemment, nous devrions bénéficier d’un temps idéal pour la marche.

Notre chemin nous mène dans les hauteurs qui surplombent Chandolin. Arrivés assez tôt, nous avons le temps de nous installer à notre aise avant une soirée sous les étoiles.

Vendredi 21 juillet

Hier soir, le bivouac s’est bien passé, avec des températures clémentes et un ciel légèrement nuageux qui s’est dégagé en fin de soirée. C’est ce matin, juste après le petit déjeuner, que nous avons nous-même été « avalés » par un nuage. Heureusement, il est monté plus haut au bout d’une vingtaine de minutes, nous laissant avec un superbe arc-en-ciel que plusieurs personnes ont pris en photo.

Pendant ce temps, l’autre groupe découvre le jeu sur les méthodes de détections des exoplanètes.

L’après-midi, tout le monde est à nouveau sur le centre. Les plus matheux travaillent sur quelques calculs utiles en astronomie pendant que la majorité du groupe découvre la marche à suivre pour paramétrer les logiciels d’astrophoto et de traitement d’image, ainsi que la façon d’interpréter certains graphiques nous donnant des indications sur les exoplanètes que nous pourrions potentiellement détecter.

Le soir, la veillée consiste en de nombreuses épreuves différentes, alliant adresse, réflexion, chance. La compétition est endiablée, et tout le monde s’est bien amusé.

Samedi 22 juillet

C’est le grand jour de la présentation aux parents. Nous nous sommes tous répartis en groupes de 3-4 personnes pour approfondir une partie de ce qui a été fait sur la semaine.

C’est aussi le moment de se rendre compte qu’il vaut mieux vérifier avoir enregistrer le bon fichier sur la clé usb destinées aux présentations.

Après une semaine bien remplie, voici déjà la dernière soirée, avec son fameux repas fondue. Bonne nouvelle, Simon est arrivé avec son matériel de DJ, et peut ambiancer la soirée !

Les astrophotos de la semaine :

M27 - Nébuleuse planétaire de Dumbell

C2023-E1 - Comète photographiable dans la Petite Ourse le 17 juillet au soir

Si vous souhaitez voir l’album photo du séjour, c’est par ici :
https://osi-photos.org/thumbnails.p...

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