Introduction

Notre projet de recherche, c’est d’utiliser la photométrie afin de détecter des exoplanètes, planètes exotiques car en dehors de notre système solaire. Il y aura deux groupes selon les envies des participants. L’un sur la découverte du ciel, des concepts d’astronomie et l’utilisation des instruments. L’autre sur la maitrise du protocole de photométrie et la prise de données scientifiques.

Le Journal de Bord

Samedi 28 octobre

Tout le monde est bien arrivé, avec le soleil et la vue sur les couleurs de l’automne !
Après nous être installé, nous avons fait un rapide jeu pour retenir nos prénoms. A huit participants ce n’est pas trop compliqué. Puis, nous avons mimé à tour de rôle les règles de bonne entente du groupe.

Cette semaine, Annabelle, Élisa et Kelyann vont tenter de percer les nuages nocturnes ! Et oui, la semaine s’annonce nuageuse... Espérons que nous ayons au moins un soir de clair.

En tout les cas, ce soir, même s’il y avait des nuages, nous avons pu observer l’éclipse partielle de lune avec un télescope et une lunette reliée à un ordinateur.
On voit sur la photo que sur l’écran d’ordinateur la Lune est un peu tronquée.

C’est déjà une bonne première veillée, et nous avons besoin d’être en forme pour demain et la semaine. Au lit et à demain !

Dimanche 29 octobre

La journée vue par Elisa et interviewée par Léane.
Qu’avez fait aujourd’hui, ce matin ?
Ce matin on est allé sur un logiciel pour explorer l’espace en 3D. On a classé les corps célestes et découverts certains que nous ne connaissions pas : nébuleuses et amas globulaires.
Cet après-midi, on a eu comme projet d’étudier les exoplanètes, c’est-à-dire des planètes en dehors de notre système solaire.
En enregistrant la brillance d’une étoile.

Pourquoi on étudie les exoplanètes ?
Pour détecter des autres formes de vie ou d’autres trucs.
C’est quoi les différentes méthodes pour détecter les exoplanètes ?
La photométrie quand on enregistre les variations de lumières de l’étoile.
On peut cacher la luminosité d’une étoile pour ne pas être ébloui, et voir des exoplanètes autour. Mais on n’en a pas beaucoup découverte comme ça.
Il y a une méthode où on mesure le déplacement de l’étoile.
Vous avez juste fait de la théorie pour l’instant ?
Pour l’instant oui.

La journée vue par Annabelle :
Ce matin on est allé dans le vaisseau là-haut pour regarder les planètes. Et aussi des astres en formes de patates.
Avant ça on avait des cartes et on devait les remettre dans l’ordre pour comprendre la vie d’une étoile. J’ai écrit aux extraterrestres, mais je n’ai rien compris à ce qu’ils m’ont dit. On a reçu un livret avec des informations comme la différence entre un télescope et une lunette.
Le soir après les activités scientifiques, on a joué à cache-cache sardine.

Petit complément par l’éducateur :
Nous avons commencé par clarifier les différents types d’astres du système solaire, puis les différents objets présents dans le cosmos. Ensuite, grâce à notre vaisseau vidéo-projeté, nous sommes partis en voyage pour visiter les planètes de notre système solaire, jusqu’à sortir de notre galaxie.
Après le déjeuner nous avons appris les différentes étapes de la vie d’une étoile de type solaire, ce qui permet de mieux comprendre la pluspart des objets que nous pourrons observer.
Ensuite, nous avons déterminer notre programme pour la semaine, avec en point d’orgue, la possibilité de faire avancer la recherche sur la connaissance des exoplanètes. Nous utiliserons la méthode des transits grâce à la technique de la photométrie.

Le groupe spélé’eau nous a rejoint pour le goûter.

Après un cache cache sardine et le temps des douches, nous avons mangé une raclette classique et traditionnelle.

Après une veillée assez courte ou un inspecteur devait découvrir un coupable bien caché parmi des innocents pas si innocents, et quelques fou rires, nous sommes allez reprendre des forces dans nos lits !
A demain !

Lundi 30 octobre

La journée vue par Kelyann
On a commencé par faire le time laps de la lune pour observer une éclipse partielle. Après, on a continué en établissant le planning pour trouver une exoplanète. Ensuite, on a monté une lunette astronomique. Puis, on a essayé de regarder loin vers la montagne une maison blanche en calibrant et en réglant la position du pointeur de la lunette. On a aussi regardé des vaches. On est rentré parce qu’il commencé à pleuvoir et on a monté le télescope. Après on est allé manger. Puis, on a réglé le télescope. On a reconstitué des constellations avec des pastilles et on est monté au deuxième étage pour voir quelle exoplanète on allait regarder, puis, on est allé manger le goûter.

Petit rajout.
Nous avons également connecter le télescope à l’ordinateur pour vérifier que tout fonctionnait.
Nous avons sélectionner les différentes cibles que nous observerons mardi soir, et nous avons vu comment les sélectionner (position dans le ciel, horaires, capacité du télescope...).

Voici le résultat du montage pour l’éclipse de Lune. Ce fut un vrai défi avec les nuages qui passaient régulièrement et l’impossibilité de calibrer correctement la monture du télescope.

Après le goûter (un cake au chocolat fait par la cuisinière), nous avons rejoué au jeu d’hier soir qui avait beaucoup plu, en rajoutant quelques subtilités.

Après le dîner, nous nous sommes défiés les uns et les autres à différents jeux. Il y avait le Corridor, le Quixo, le Quarto, le « Gagne ton papa », la Table à l’élastique et d’autres jeux de palais. Pour se reposer les méninges, nous avions aussi accès à la bibliothèque.
22h, les paupières se font lourdes !
A demain pour, peut être, la seule journée ensoleillée !

Mardi 31 octobre

La journée vue par les participants.
Le matin nous sommes partis à la grotte de Choranche avec le groupe spélé’eau. Il y avait des stalactites spaghetti : des fistuleuses. Elles se forment anneau après anneau grâce à du goutte à goutte. Dans des aquariums, il y avait des protées. Ce sont des amphibiens qui se régénèrent, notamment les branchies. Quand elles se battent, elles se mangent les branchies. Elles se tiennent entre la pierre et la vitre, c’est une manière pour ne pas se laisser emporter par les crues. Elles vivent en Slovénie, que dans les grottes. Quand il y a des crues, elles sortent des grottes et les gens pensaient que c’étaient des bébés dragons.

L’après-midi, nous avons installé le matériel dehors. Première étape, il faut le mettre de niveau. On l’oriente vers l’étoile polaire, c’est-à-dire vers le Nord. De cette manière, la monture suivra la rotation de la Terre, et le télescope aura sa position de départ. Ensuite, on a tout allumé et tout connecté. On a fait la mise au point, fait un alignement polaire plus précis et on a synchronisé le télescope sur Stellarium.

On a pris la galaxie d’Andromède en photo avec une lunette astronomique. On a pris Jupiter en photo et on a vu ses satellites, dont un qui est passé derrière. On a vu Saturne avec un télescope. On a vu les constellations du Cygne, de Pégase, de Cassiopée et la petite Ourse.
Il y avait du brouillard, ce qui nous a empêché de détecter une exoplanète.

Mercredi 1^er novembre

La journée vue par les participants.
On s’est réveillé, on a pris son petit déj, on est allé s’habiller si ce n’était pas fait, et dans la salle, on a trié les photos de Jupiter et traité les photos d’Andromède.

Pour la galaxie d’Andromède.
Il existe plusieurs types de parasites (appelés bruits) quand on prends des photos. Les parasites peuvent être de la buée ou de la poussière, ceux là nous ne les avons pas traité (car pas fondamentale dans notre cas). Les bruits que nous avons retirés correspondent aux parasites liés à la température du capteur. Il fallait convertir les photos des parasites, ensuite les compresser en une image. On a enlevé cette image de parasites de toutes les photos d’Andromède. On a aligné toutes les photos d’Andromède et on les a empilés. Ensuite, on a retiré le bruit vert lié au type de capteur. On a augmenté la saturation. Et voilà le résultat !

Après avoir fait tout ça, on avait besoin d’une pause, alors, on a peint des planètes à l’échelle.

L’après-midi, on a regardé comment on trouve une exoterre. On avait une étoile et on vérifiait, grâce à un graphique, la vitesse de l’étoile. Pour qu’il y ait une exoplanète, il faut que la courbe soit régulière. Ensuite, il faut utiliser la méthode des transits pour voir le pourcentage de luminosité en moins que nous recevons de l’étoile. Cela nous permet de connaître la taille de l’exoplanète. Avec la méthode des vitesses radiales nous pouvons découvrir la masse. Nous pouvons aussi voir combien de temps elle met pour faire le tour de son étoile. Plus elle est rapide, plus elle est proche de son étoile. Dernière chose à vérifier, si son étoile est de type solaire. Nous avons trouvé que Cocibolca b pourrait être une exoterre.

Le soir, nous avons fait un loup-garou !

Jeudi 2 novembre

Aujourd’hui nous avons commencé par se remémorer la journée d’hier pour, notamment, le journal de bord. Nous avons profité d’être sur l’ordinateur pour finir le montage du time lapse du satellite de Jupiter. Voici le résultat.

Nous vous conseillons de la regarder en grand, car le petit point qui « sort » de derrière Jupiter sur la gauche, est tout petit. On voit également les trois principaux autres satellites de Jupiter : Ganymède, Europe et Callisto.

Ensuite, selon les envies, nous avons peint les planètes du systèmes solaires, retrouver les types et les noms d’une trentaine d’objet céleste et remis dans l’ordre les étapes de la photométrie. Ensemble, nous avons réalisé une courbe d’exoplanète avec les données de la dernière semaine des camps d’été. Et oui, cette semaine il a plus tous les soirs sauf mardi où il a fait brumeux. Les données étant assez longue à traiter, nous en avons profité pour faire un jeu de 7 familles, mais avec les planètes.

Après le repas, les nuages se sont dispersés et le soleil a pointé quelques rayons. Nous avons vite terminé le traitement de la courbes pour nous aussi pointé notre nez dehors. Nous sommes montés derrière le centre pour avoir le point de vue, et imaginer les distances entre les astres du système solaire. Nous avons été jusqu’à Pluton, mais avec une échelle 1/2000000000 m.
De retour au centre, nous avons pris le goûter et constater le retour des nuages.

En deuxième partie d’après-midi, nous avons pris un peu de temps tranquille, avant de faire une synthèse de la semaine.

En veillée, nous avons regarder quelques vidéos impressionnantes sur les échelles dans l’univers, puis, nous avons joué au ... Loup-garou !

A demain pour les restitutions.

Vendredi 3 novembre

Cette nuit, les nuages nous ont saupoudré des premiers flocons de l’année. Le réveil est est d’une blancheur poétique !
Après le petit déjeuner rendez-vous dans la salle d’activité pour préparer la restitution. Chacun œuvre de son côté entre prise de note, conception des supports et entraînement à l’oral. Nous terminons les derniers préparatifs avant 15h, le rendez-vous pour la restitution.

Chacun dans sa partie a été très bon, bravo à tous les trois ! Les sujets étaient bien compris et les supports clairs et bien présentés.

Annabelle nous a fait un petit surplus en direct.

La cuisinière nous avait préparé de délicieux cookies pour le goûter. Ensuite, nous avons préparé nos affaires pour le départ demain. Une dernière veillée endiablée autour d’un colis étrange vient clôturer cette semaine bien remplie malgré le climat arrosée.

A bientôt pour de prochaines astrovantures !

Cette semaine nous avons joué à un chouette jeu conçu par « la physique autrement ». Si vous souhaitez y jouer chez vous, vous pouvez le télécharger ici : https://hebergement.universite-pari...

Si vous souhaitez voir l’album photo du séjour, c’est par ici :
https://osi-photos.org/thumbnails.p...

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